Santa-Clara, ville située à 280 km de la Havane n’a sur le papier aucune raison d’être l’une des villes les plus visité du pays… C’était sans compter la présence du mausolée du héros national : Che Guevara.
Commençons par une rapide découverte du centre ville : la place centrale entourée de la mairie, le théâtre, la banque. Les bâtiments sont certes bien entretenus mais la ville n’a quand même pas le charme de Trinidad… Le tour sera vite fait.
Poursuivons la visite avec le monument du train blindé. Ce monument rend hommage à un épisode de la Révolution cubaine qui se déroula sur le site le 29 décembre 1958 : alors que Batista, comme renfort à ses troupes, avait envoyé depuis La Havane un train blindé chargé de troupes, de munitions et de provisions, Che Guevara et ses compagnons le firent dérailler et arrachèrent les rails à l’aide d’un bulldozer.
Le monument et son environnement furent conçus en 1986 par le sculpteur José Delarra. L’ensemble est implanté sur les lieux mêmes où se produisit l’attaque, entre la voie de chemin de fer et la rivière Cubanicay.
A noter que l’entrée du site est payante et que vous devrez vous acquitter d’une taxe supplémentaire pour les photos.
Terminons le tour de la ville par » le must » : le mausolée de Che Guevara. L’homme est mort dans la forêt Bolivienne en 1967. Ses ossements ainsi que ceux de 16 de ses compagnons d’armes ont êtes ramène à Cuba en 1997. il repose donc désormais à Santa Clara.
La construction du mausolée débute en 1982. L’architecture du complexe laisse une grande place aux volumes et aux formes géométriques. À l’intérieur, une flamme éternelle a été allumée par Fidel Castro en mémoire du « Che » et de ses compagnons. De 1997 à 2009, le complexe a été visité par plus de trois millions de personnes.
La visite du mausole se déroule en deux étapes : pour commencer nous rentrons dans une salle sombre ou brûle la flamme éternelle. On peut apercevoir au mur une trentaine de plaques en honneur de Guevara et de ses compagnons. Le silence absolu dois être respecté.
Puis nous rentrons dans un petit musée élevé à la gloire du Che mais aussi des frères Castro (on n’est jamais aussi bien servi que par soit-même). Bien entendu, ne compter par sur un récit objectif des faits, mais la visite demeure très instructive.
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