Quand on s’intéresse un tant soit peu à l’art et l’architecture, le Musée Guggenheim de Bilbao est une référence incontournable, une sorte d’icône de l’esthétique contemporaine et l’emblème de la ville basque. Après deux décalage en raison de la pandémie je suis enfin aller le découvrir cet été.
La fondation Guggenheim cherchait à se développer en créant une antenne et prospecte en Europe afin d’implanter un petit frère à son musée new yorkais. Elle choisie Bilbao, une ville portuaire alors en déclin. L’architecte Franck Gehry est choisi pour créer un véritable « monument ».
Le Musée Guggenheim de Bilbao est construit entre 1993 & 1997 et a entrainé un véritable boom touristique dans une ville jusque la boudée.
Le Musée Guggenheim de Bilbao est donc une sorte de sculpture devenue monumentale à l’apparence abstraite et chaotique, emblématique de l’architecture déconstructiviste.
Les 33.000 feuilles de titane pliées et légèrement gondolées accentuent le mouvement et captent la lumière. N’hésitez pas a passer et repasser devant le musée, il sera a chaque fois différent.
Une fois à l’intérieur et passé le vestibule avec la billetterie, la “grotte” est vertigineuse ! Dans l’atrium, les matières s’opposent et les volumes s’étirent. L’Atrium donne accès aux 20 salles des galeries reparties autour, reliées par des passerelles et des escaliers.
Coté exposition, le musée dispose d’une petite collection permanente : « Puppy » et des tulipes de Jeff KOONS, Richard SERRA, Andy WARHOL, « Maman » de Louise Bourgeois, Jean-Michel BASQUIAT… Une grosse partie de la collection permanente est à l’extérieur du musée.
C’est donc surtout les expositions temporaires qui pourront vous inciter à rentrer ou non dans le musée. Si les artistes présentés ne vous attirent pas, je vous conseillerais de pousser la promenade quelques centaines de mètres plus loin au musée des Beaux-Arts de la ville.